EUGEN AGRIGOROAIEI, Modele de selecție și ameliorare folosite în stupăritul tradițional

Anuarul Muzeului Etnografic al Moldovei – I / 2001

ABSTRACT

L’apiculture detenait auparavant un poids très important dans le cadre des occupations traditionnelles roumaines. Les résultats très significatifs n’étaient pas dus seulement au grand nombre de ruchers, mais aussi à la perspicacité et à l’inventivité des apiculteurs qui ont pleinement utilisé le fond d’expériences séculaires accumulées par la tradition.

Selon l’avis de l’auteur, on peut détecter dans la pratique de l’apiculture traditionnelle diverses modalités de sélection artificielle des reines et des essaims. Les investigations de terrain ont permis l’observation de quatre modèles théoriques qui assurent la cohérence de l’ensemble.

Le Ier modèle a en vue l’exploitation d’automne des troncs d’arbres évidés utilisés en tant que ruches, par le sacrifice de l’abeille. On sacrifiait les abeilles des plus légères ruches, mais aussi celles des ruches plus lourdes, pleines de miel. La raison qui était à la base du sacrifice des abeilles était, dans le second cas, le vieillissement et l’épuisement de la reine. Les apiculteurs gardaient une très stricte évidence de l’âge des reines de chaque ruche.

Le IIe modèle a en vue la garde pendant l’hibernation de seulement quelques ruches très bonnes, ayant pour but un démarrage plus rapide pour l’essaimement dès le mois de mai. Les nouvelles familles participaient avec une très grande productivité aux principales cueillettes d’étè.

Le IIIe modèle consistait en l’abri de plusieurs essaims ou d’un essaim à plusieurs reines en une seule ruche. La sélection naturelle (la lutte entre les reines) offrait à la ruche la plus vigoureuse et prolifique des reines.

Le IVe modèle était appliqué dans le cas des ruches à tendance faible d’essaimement. En ce cas, on a constaté un changement tranquil des reines qui coexistaient pour une période dans la même ruche. L’apiculteur tenait compte du phénomène mais n’y intervenait pas, pour sacrifier la ruche, à l’attente du changement.

Les modèles théoriques mis en évidence dans cette étude doivent être suivis dans leur variété concrète, parfois à modèles pratiques combinés ou à sous-modèles, c’est-àdire des variétes plus ou moins typiques.