ABSTRACT
L’assimilation de la vie de l’homme à la vie du blé, conception fondamentale de la culture traditionnelle roumaine, commence dés la naissance de l’enfant. En tant que symbole fondamental, le pain dans tout sa varieté, a partir des grains de blé, la farine jusqu’aux formes complexes du g=teau de la sage-femme (pupaza moa[ei) et des gâteaux des peres spirituels (colacii nașilor), est le mediateur de la separation du bébé, de sa mere et aussi de la sage-femme qui a assisté la naissance, de la sphere impure d’où „vient” l’enfant. Tout la varieté de pain utilisée dans ces rites de passage correspond a l’etat de l’homme. Plus on intervient dans la realisation du passage et ensuite de l’integration, plus le pain utilisé represente un etape plus elevée de l’opposition nature/culture.
Les formes complexes du pain rituel constitue un trait distinctif des coutumes qui accompagnent la naissance de l’homme. La sage-femme, l’actant principal qui possede beaucoup de roles et de fonction dans ces structures de rite, reçoit un gâteau (pupaza) en echange de l’enfant accouché, les peres spirituels, qui l’ont baptisé, reçoivent chacun un g=teau. Ainsi commence la „rançon” de l’enfant par ses vrais parents, processus qui s’acheve a sept ans, moment où finit son integration dans la famille.