ABSTRACT
Par cette étude, l’auteur continue une préoccupation plus ancienne, inscrite dans la recherche des oppositions binaires spécifiques à tous les systèmes.
L’investigation commence de la prémisse soulignée déjà par Aristote selon laquelle une chose qui manque quelque chose „n’est pas complète, quelle que soit la partie absente”; de la sorte, l’entier détient le primat logique en tant que fonction définitoire pour ce que a été créé; tout dérèglement de l’entier, si insignifiante qu’elle soit, mène inévitablement à son disharmonisation, ce qui résulte dans l’impossibilité d’accomplissement de ces fonctions initiales. Plus encore, ce qui n’est pas entier devient dangereux, entrant sous l’influence du néfaste, du chaos, des forces destructives. L’homme archaïque a essayé d’ordonner, de compléter les éléments du monde environnant, à partir de la flore et de la faune jusqu’aux unités de temps et aux nombres; il y avait la conviction que c’était la seule manière de maintenir l’équilibre et l’intégrité du cosmos.
L’étude soutient, par de nombreux exemples, de l’espace roumain, surtout de celui entre le Prut et le Dniestr, mais aussi de celui slave, les idées énoncées. Ainsi, on insiste sur la manière de réception de tout ce qui n’était plus entier (le morceau du pot de terre cuite, les personnes à handicap physique et/ou mental, etc.), mais aussi la manière dont les membres des communautés archaïques pouvaient se défendre des intrusions des forces parues à la suite de la désintégration de l’entier (le temps bon à faire une certaine chose, les pratiques rituelles spéciales effectuées pendant ce temps-ci, tout comme la réalisation „de la chemise de la Peste”, le labourage de la terre pendant une seule nuit, et les calvaires en un seul tronc d’arbre, la construction d’une certaine manière des tables, bancs, fontaines et pétrins pour le lavage des morts ou des enfants, l’enterrement des morts dans un seul tronc d’arbre, etc.).
La conclusion de l’étude est naturelle: l’unité et l’intégrité sont respectées aussi bien dans le cas de la perception des hommes, des êtres en général, mais aussi des objets créés, du temps et de l’espace valorisés, de sorte que pour une articulation complète on mise toujours sur un entier: la vie, l’aisance, l’ordre du monde, le Cosmos.