Eugen D. NECULAU, CIVILIZAŢIA SATELOR DIN REGIUNEA UNGURENI – BOTOŞANI. CONSIDERAŢIUNI SOCIOLOGICE

Anuarul Muzeului Etnografic al Moldovei – IX / 2009

ABSTRACT

Cette étude fait partie du manuscrit Sate de pe Jijia de Sus, qui se trouve depuis 1974 auprès la Direction Départementale des Archives Nationales de Iaşi. L’auteur a étudié systématiquement la vie des cinq dernières siècles d’une communauté vivant en 12 villages de la zone Ungureni-Botoşani. Tout ce qui constitue un document concernant l’histoire de ces villages a été revu par le professeur Neculau; ultérieurement, l’investigation directe, la collection d’informations auprès des villageois, a été une méthode extrêmement utile pour la réalisation d’une des plus complètes monographie réalisée jamais en Roumanie. Ce matériel, qui constitue un des chapitres inclus dans la III-ème partie („Omul din regiune”) du Ier volume, est surtout réalisé à l’aide de cette méthode d’ailleurs utilisée pour d’autres chapitres dignes d’intérêt pour l’ethnologie roumaine (tous à l’état de manuscrit!), tout comme ceux concernant la civilisation paysanne, la vie sociale, morale, religieuse, esthétique et intellectuelle.

L’auteur présente la civilisation des 12 villages de la microrégion Ungureni-Botoşani (Călugăreni, Mândreşti, Durneşti, Ungureni, Epureni, Podul lui Stamate, Tăuteşti, Borzeşti, Mihai Viteazul, Plopenii Mici, Plopenii Mari et Vicoleni) de la perspective sociologique; de la sorte, comme dans le cas d’autres manuscrits concernant la culture de ces villages, il essaie de dresser le plus véridique „profile de l’homme de la région, formé le long du temps par les conditions biologiques, géographiques, historiques et sociales”. Eugen D. Neculau a comme point de départ la prémisse selon laquelle „le paysan a des préoccupations pour les valeurs vitales: la santé, la vigueur et la beauté corporelle”. Il développe par la suite un vaste matériel, abondant en informations concernant la nourriture, les habits et l’abri, mais aussi le transport ou la santé. Nous considérons important à signaler que l’auteur a réussi à reconstituer, au moins en partie, le „port de fête spécifique à la période 1890-1915” dans la microrégion Ungureni-Botoşani.