Abstract
Cette étude représente le résultat d’une recherche de terrain réalisée par l’auteur au sein de la communauté catholique de Somuşca (le département de Bacău). A Somuşca, parmi les traditions des funérailles, une place importante revient aux „chansons de veillée” („les chansons des morts” ou „les chansons de mort”), interprétées pendant les nuits de veillée au chevet du mort. Les variantes recueillies à Somuşca sont d’une authenticité et d’une force de suggestion remarquable par les motifs transmis. Elles étaient chantées selon un rituel strict. L’une des femmes qui composaient le group des chanteuses (qui pouvait inclure aussi des hommes) donnait le ton en récitant (pas en chantant) le premier vers. Immédiatement suivait l’écoulement mélodique du même vers par l’interprétation de tout le group présent, en continuant de la sorte jusqu’à la fin de la chanson. La coexistence de ces „chansons de veillée” avec „les vers funèbres” (des créations du milieu ecclésiastique assimilées au répertoire folklorique), le fait que certains motifs se rencontrent aussi dans les lamentations appelées chez les Roumains de quelques régions de Transylvanie „cantique au mort” ou „cantique de mort”, la ligne mélodique et leur continuation par l’intermédiaire de quelques cahiers mettent en évidence des similitudes visibles avec l’espaces de Transylvanie.
Mots-clés: culture populaire, Somuşca, Bacău, cérémonial funèbre, chansons de mort, chansons de veillée, chansons cérémoniales funéraires.
Cuvinte-cheie: cultură populară, Somuşca, Bacău, ceremonial funebru, cântece de mort, cântece de priveghi, cântece ceremoniale funerare.